Julie Chevallier est née avec une énergie qui déborde, un coeur trop plein, une urgence de vivre qui passe par le corps. Enfant, elle ne tenait pas en place : elle dansait, grimpait, nageait, courait sans raison apparente, comme si chaque mouvement était un langage qu'elle seule comprenait. On a parfois voulu la canaliser, la calmer. Mais ce n'est que lorsqu'elle a embrassé cette intensité qu'elle a commencé à s'apaiser. Le sport est devenu sa manière d'être au monde. Une respiration. Une ancre. Une boussole. Après avoir exploré de nombreuses disciplines, c'est dans l'endurance qu'elle trouve sa maison intérieure. Courir longtemps, pédaler loin, nager des heures : non pas pour battre des records, mais pour apprivoiser le temps, sentir le souffle s'installer, penser en mouvement. Dans l'effort prolongé, elle découvre une forme de lenteur qui soigne, un silence qui parle, une lumière discrète qui éclaire de l'intérieur. Ce livre est son premier, mais il porte en lui des années de cheminement. Il est né d'un besoin profond : celui de transmettre, non pas des exploits, mais des traversées. Traversées de soi, de la douleur, de la solitude, de la joie aussi. À travers chaque course, chaque abandon, chaque arrivée, elle cherche à comprendre ce que l'effort nous apprend que les mots seuls ne peuvent pas dire. Julie Chevallier écrit comme elle avance : à petits pas, avec détermination, avec honnêteté, avec cette intuition que le vrai courage n'est pas dans la victoire, mais dans l'écoute. Écoute de soi, du corps, des autres, de la vie. Elle écrit comme elle court : pour transformer, pour donner du sens, pour aller à la rencontre de ce qui l'habite. Aujourd'hui, elle continue d'aligner les kilomètres comme d'autres alignent les pages, avec le même besoin de se sentir vivante. Ce livre, elle le voit comme une main tendue, une invitation à ralentir pour mieux ressentir, à avancer pour mieux comprendre, à respirer pour mieux se retrouver. Il ne s'adresse pas seulement aux sportifs, mais à toutes celles et ceux qui cherchent à devenir pleinement eux-mêmes, un pas après l'autre.
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Julie Chevallier est née avec une énergie qui déborde, un coeur trop plein, une urgence de vivre qui passe par le corps. Enfant, elle ne tenait pas en place : elle dansait, grimpait, nageait, courait sans raison apparente, comme si chaque mouvement était un langage qu'elle seule comprenait. On a parfois voulu la canaliser, la calmer. Mais ce n'est que lorsqu'elle a embrassé cette intensité qu'elle a commencé à s'apaiser. Le sport est devenu sa manière d'être au monde. Une respiration. Une ancre. Une boussole.
Après avoir exploré de nombreuses disciplines, c'est dans l'endurance qu'elle trouve sa maison intérieure. Courir longtemps, pédaler loin, nager des heures : non pas pour battre des records, mais pour apprivoiser le temps, sentir le souffle s'installer, penser en mouvement. Dans l'effort prolongé, elle découvre une forme de lenteur qui soigne, un silence qui parle, une lumière discrète qui éclaire de l'intérieur.
Ce livre est son premier, mais il porte en lui des années de cheminement. Il est né d'un besoin profond : celui de transmettre, non pas des exploits, mais des traversées. Traversées de soi, de la douleur, de la solitude, de la joie aussi. À travers chaque course, chaque abandon, chaque arrivée, elle cherche à comprendre ce que l'effort nous apprend que les mots seuls ne peuvent pas dire.
Julie Chevallier écrit comme elle avance : à petits pas, avec détermination, avec honnêteté, avec cette intuition que le vrai courage n'est pas dans la victoire, mais dans l'écoute. Écoute de soi, du corps, des autres, de la vie. Elle écrit comme elle court : pour transformer, pour donner du sens, pour aller à la rencontre de ce qui l'habite.
Aujourd'hui, elle continue d'aligner les kilomètres comme d'autres alignent les pages, avec le même besoin de se sentir vivante. Ce livre, elle le voit comme une main tendue, une invitation à ralentir pour mieux ressentir, à avancer pour mieux comprendre, à respirer pour mieux se retrouver. Il ne s'adresse pas seulement aux sportifs, mais à toutes celles et ceux qui cherchent à devenir pleinement eux-mêmes, un pas après l'autre.