Dans les annees 70, adolescent, J.J. PATERSON ecrivait deja ses premiers poemes, inspire par Boris VIAN et la lecture de L'Ecume des Jours par Paul ELUARD pour la liberte de l'ecriture poetique, et plus que tout par Charles BAUDELAIRE, a qui il vouait deja une admiration eperdue. Ces textes originels alors vous l'oubli pendant plusieurs dcennies, resurgissent aujourd'hui intacts et toujours puissants dans leur vocation d'une souffrance adolescente encore d'actualit (beaucoup s'y reconnatront Suivent les A uvres contemporaines d'une renaissance de cette personnalit si longtemps enferme, billonne par la mlancolie et le spleen. Elles refltent encore ce jour, les tourments de l'existence, ponctues de temps autres de textes plus lgers non dnus d'humour et d'autodrision. Son criture a gagn en profondeur,en dextrit, avec un style littraire marqu par les alexandrins et les octosyllabes, jamais ennuyeux, d'une fluidit parfaite, qui rjouit tous les sens et rvle la ncessit de cultiver notre langue encore et toujours, mme si certains pomes en anglais prouvent son attachement celle de Shakespeare. MARY RABER (Photographe)