Marin ou Paul donnent ici, dans leur inhibition dechirante, l'impression d'etre condamnes a leur situation de handicap et a la dependance a l'Autre : parental, medical, social... Chloe dans un diagnostic qui l'ecrase, la revolte et ne fait pas la part belle a la dimension subjective, reve pourtant d'un autre monde. Jade ou Lucia, dans l'expression de la honte a ne pas dire, invitent leurs parents a la parole qui delivre du secret. Que fait-on du mal-etre et du vecu propre du sujet face a son histoire ? Comment peuvent operer l'aide educative et psychologique quand elles prennent en compte la dimension inconsciente chez l'adolescent, chez ses parents et dans l'instance de travail educateur-psychologue ? L'inhibition ou autres manifestations de l'adolescent ne peuvent-elles pas etre des leviers pour qu'advienne le sujet ?